Rue des déportés
« Une après-midi d'août 2013, alors que je passai rue des Déportés (quartier de Queuleu, Metz), je fus interpellée par la plaque de cette rue et j'ai pensé, qu'en tant qu'artiste plasticienne, que je devais trouver une idée pour faire "vivre" cette plaque. »
« Pendant un an, une fois par semaine, je me fais photographier par la même photographe, près de cette plaque, dans la même attitude et la même tenue. Le fait que la robe ne soit pas adaptée à l'hiver exprime la façon dont la déportation ne respectait pas les besoins, les nécessités de l'individu, mais les foulait aux pieds pour mieux nier, écraser, supprimer la personne humaine… ».
Angélique Bègue.
49 bâches plastifiées avec œillets pour fixation